Avantages – Contraintes – Profil – France – Suisse - Belgique - Luxembourg - Indépendant au quotidien
N’ayez pas peur de dépasser vos limites et inversez la tendance … devenez indépendant !
Le travailleur qui envisage d’adopter le statut d’indépendant se démarque par sa volonté d’entreprendre et ce en toute autonomie. Tout part du désir d’être son propre patron, de développer son propre business, et de l’envie de mieux gagner sa vie, sont autant d’éléments qui au final, sont sources de motivation.
Au-delà de ces aspirations, il y a des avantages concrets liés au statut d’indépendant : flexibilité horaire, sélection de ses missions et de son environnement de travail, détermination de son taux horaire, choix géographique …
Mais le statut d’indépendant n’est pas adapté à tous les travailleurs car il requiert certaines qualités, de l’énergie et de la motivation. Nous détaillerons celles-ci dans cette rubrique.
A titre d’information, en 2016, 34 % des Américains sont indépendants, leurs compétences sont reconnues et leurs revenus élevés.
Adopter le statut d’indépendant est simple et novateur et si vous n'avez pas encore ce statut, vous y viendrez peut-être un jour et nous sommes prêts à vous accompagner.
Le CDI en voie de disparition ?
Le monde du travail connait depuis une dizaine d’années une mutation structurelle importante et la sécurité de l’emploi n’est plus garantie par l’employeur. La protection sociale des salariés mise en place par les pouvoirs publics évolue pour intégrer les préoccupations légitimes des travailleurs indépendants par l’adoption de variantes voire de régimes spécifiques selon les états.
Une réelle révolution culturelle est en marche où de plus en plus de salariés se tournent vers le statut d’indépendant. Ils souhaitent donner une plus grande flexibilité à leur activité professionnelle afin de s’assurer un avenir meilleur dans ce monde en mutation.
Avec une croissance en Europe de 45% sur la période 2004-2013 (Eurostat), le statut d’indépendant s’affirme comme la solution permettant de mieux satisfaire à la fois les contraintes des entreprises et celles des travailleurs.
La grande flexibilité qu’apporte ce statut permet de recentrer les échanges nécessaires à la collaboration d’un travailleur avec une entreprise sur les compétences et la transparence.
Offrez-vous les collaborations qui reconnaitront enfin vos compétences
L’échange de professionnel à professionnel permis par le statut d’indépendant se focalise sur les compétences. Cette transparence et cette flexibilité dans la relation entre les entreprises en quête d’experts pour leurs projets et les travailleurs à la recherche de challenges, facilitent l’adéquation des expertises recherchées avec les ambitions et les compétences des travailleurs.
Travailler en mode projet : la clé de la compétence
Adopter le statut d’indépendant, c’est travailler en permanence en mode projet. C’est aussi capitaliser sur la réussite de chaque mission, dans une démarche perpétuelle de progression et d’apprentissage.
L’exigence requise par chaque nouveau projet permet de développer ses domaines d’expertise et d’acquérir de nouvelles compétences.
En adoptant le statut d’indépendant, vous devenez maitre de votre orientation professionnelle en choisissant des missions qui favorisent votre démarche d’acquisition de compétence indispensable dans ce monde en permanente mutation.
Avantages :
- Autonomie et flexibilité dans la gestion de son emploi du temps,
- Fixation concertée du taux horaire avec le donneur d’ordre,
- Sélection des projets et des missions,
- Activité en mode Projet,
- Valorisation des compétences par le choix des collaborations,
- Pluralité des secteurs d’activité,
- Complémentarité des missions, variété des entreprises,
- Opportunités de mobilité à l’international,…
Contraintes :
- Recherche et acquisition de nouveaux contrats (gestion des intermissions),
- Administration (affiliation et déclarations sociales, facturation, relances, comptabilité…),
- Eviter l’isolement et savoir le gérer,
- Formations (sélection, financement et participation),
- Impact des éventuels échecs (contre-références),…
Profil :
- Un niveau d’études supérieures est un atout,
- Bon degré d’expertise dans son domaine,
- Solide culture générale technique pour une vue d’ensemble des problèmes,
- Bonne capacité de synthèse,
- Autonomie,
- Capacité d’adaptation,
- Déontologie,
- Sens des responsabilités,
- Persévérance et optimisme,
- Sens du service orienté vers la satisfaction du client,…
En France
La France est le Pays qui a connu ente 2004 et 2013 la plus forte croissance européenne du nombre de travailleurs ayant adopté le statut d’indépendant avec +85% de freelances recensés (source : Eurostat).
Un statut spécifique a été mis en place en 2008 afin de favoriser l’entrepreneuriat individuel. Ce statut appelé auto-entrepreneur a été renommé micro-entrepreneur depuis.
Ce statut aux formalités simplifiées est idéal pour se lancer rapidement dans le cadre d’un régime fiscal et social simple à appréhender. Il est cependant limité à un revenu d’activité / CA au-delà duquel il faut basculer vers le statut historique standard ou envisager la création d’une société de type EURL ou autre.
Depuis peu, il est aussi possible de garder quelques avantages du contrat de travail avec l’appui de sociétés de portage salarial habilitées à cet effet par la loi dite « Macron ».
Nous attirons votre attention sur l’encadrement des conditions qui permettent une activité professionnelle sur le territoire français d’une part, par la législation sur le travail Français (Code du travail) et d’autre part, par les accords internationaux en matière de libre circulation des travailleurs et de coordination des systèmes de sécurité sociale.
Ces accords concernent principalement les ressortissants de la CEE et des pays les ayant ratifiés. Ils se traduisent par 4 principes fondateurs :
- Vous êtes couverts par la législation d’un seul pays et vous ne payez donc de cotisations que dans ce pays. Ce sont les organismes de sécurité sociale qui décident de la législation dont vous relevez. Vous ne pouvez pas choisir.
- Vous avez les mêmes droits et obligations que les ressortissants du pays dans lequel vous êtes couverts. C'est ce qu'on appelle le principe d’égalité de traitement ou de non-discrimination.
- Vos précédentes périodes d’assurance, de travail ou de résidence dans d’autres pays seront éventuellement prises en compte dans le calcul des prestations dues.
- Si vous avez droit à une prestation en espèces dans un pays, vous pourrez en principe la percevoir même si vous ne vivez pas dans ce pays. C'est ce qu'on appelle le principe de l’exportabilité.
Ces conditions encadrent l’environnement contractuel de toute activité professionnelle sur le territoire français qui relève
- soit d’un contrat de prestation de services ;
- soit d’un contrat de travail, sous réserve, pour les étrangers de disposer des autorisations requises (permis de travail, décision du système de sécurité sociale).
Quelle forme contractuelle de collaboration ?
Le portage salarial garde les avantages du salariat
Le portage salarial est une solution qui permet de manière simple, rapide et efficiente d’administrer les aspects contractuels et commerciaux inhérents à l’existence d’une mission entre un travailleur et son client, entreprise.
Ainsi le consultant devient salarié de la société de portage. Il peut se focaliser sur sa mission sans se soucier des contraintes administratives, juridiques et commerciales liées au statut d’indépendant.
Il bénéficie de ce fait de certains avantages induits par le statut de salarié :
- Assurance maladie,
- Contribution à l’assurance chômage,
- Retraite,
- Congés payés,
- Paiement en fin de mois pour la prestation du mois en cours, non conditionné par la date du paiement du client,…
Pour mémoire, en France le portage salarial est encadré, ce qui implique le respect de certaines obligations pour l’entreprise de portage notamment celle de verser au salarié :
- Une rémunération minimale définie par accord de branche étendu. A défaut la rémunération brute minimale hors indemnité est de 2 378 € brut par mois en 2016 pour une activité équivalent temps plein, ce qui correspond à 75 % du plafond mensuel de la sécurité sociale,
- Une indemnité d'apport d'affaire de 5 % de la rémunération est admise (commission visant à couvrir le temps de préparation et de prospection du client).
Concernant le contrat :
- Un contrat de prestation de service de nature commerciale, doit être conclu par écrit entre la société de portage et l'entreprise cliente (au plus tard dans les 2 jours ouvrables suivant le début de la prestation),
- Le contrat doit faire apparaitre la relation entre l'entreprise de portage salarial et le salarié porté : date du terme, calcul et versement de la rémunération, les charges sociales et fiscales, l'indemnité d'apport d'affaire, les frais de gestion et éventuellement, les frais professionnels, compétences et qualifications exigées, etc. La réalisation de la prestation de service de portage salarial doit aussi figurer et plus particulièrement l’identité et l’adresse de l'entreprise cliente, l’objet et la durée de la prestation, etc.
- Le contrat doit être un CDI ou un CDD et doit être conclu entre le salarié porté et l'entreprise de portage salarial (le contrat doit porter la mention suivante : « contrat de travail en portage salarial à durée déterminée/indéterminée »).
- La rupture du contrat commercial de prestation de portage salarial n'entraine pas la rupture du contrat de travail du salarié.
- Les périodes sans prestation à une entreprise cliente ne sont pas rémunérées.
- S'il s'agit d'un CDD, il peut être renouvelé 2 fois sans que sa durée totale ne dépasse 18 mois, renouvèlements inclus. Cependant, pour permettre au salarié porté de prospecter de nouveaux clients, le terme du contrat peut être reporté, par accord entre l'entreprise de portage salarial et le salarié porté, pour une durée maximale de 3 mois.
La facturation selon le régime de micro-entreprise
Le micro-entrepreneur peut exercer une activité commerciale, artisanale, et plus généralement, comme dans le cas d’un ingénieur industriel, une activité dite « libérale ». Il facture ses prestations sur la base d’un contrat commercial classique et fait son affaire de la mise en œuvre de la couverture sociale requise au regard de son activité.
La facturation par une EURL
Une EURL, est une SARL mono associé, société enregistrée au greffe du Tribunal de commerce, l’EURL se comporte comme une société classique, elle adhère/souscrit à un système social souvent guidé par son objet social et fait son affaire de la mise en œuvre de contrats de travail avec ses employés.
Quelles spécificités en France ?
La micro-entreprise
Ce statut permet de bénéficier d’un régime fiscal et social simplifié,
La comptabilité sous forme allégée est admise,
le maintien de l’activité sous cette forme est limitée à un CA annuel de 32 900 € (en 2016) pour une activité de services ce qui est le cas des indépendants industriels avec un plafond maximum majoré à 34 900 € (en 2016), au-delà duquel il faudrait rejoindre une forme juridique et des conditions classiques.
L'EURL
Cette forme juridique apporte une protection du patrimoine personnel du fait de la séparation des actifs et passifs de la personne morale de ceux de la sphère privée,
L’assujettissement à la TVA est automatique, selon l’activité,
Il n’y a pas de limite de CA,
Dans le cadre de l’EURL, la société est soumise à l’impôt sur les sociétés, au taux normal de 33% (en 2016), qui peut être réduit à 15% (en 2016) sous certaines conditions. L’ensemble des taxes annexes liées à l’existence d’une personne morale, selon des seuils et règles propres à chacune des taxes en place sont dues.
Quelles démarches en France ?
La micro entreprise
Une déclaration de début d’activité au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) est requise. Cette déclaration est gratuite et est valable auprès de toutes les administrations (INSEE, URSAFF, services fiscaux). C’est cette déclaration qui permet au micro-entrepreneur de se voir attribuer un numéro Siren.
L'EURL
La création d’une EURL implique la rédaction de statuts, la mise en place d’un capital social et son immatriculation auprès du greffe du Tribunal de commerce du ressort de son siège social.
Cela entraine des frais incompressibles, (frais bancaires, frais de greffe, frais de parution d’une annonce légale dans un journal spécialisé). Prévoir un budget de l’ordre de 500 € auquel il faudra éventuellement ajouter des frais liés à la rédaction des statuts (variable en fonction des prestations sollicitées).
Où se renseigner ?
http://www.guichet-entreprise.fr
www.lautoentrepreneur.fr Portage salarial en France :
https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31620
En suisse
Formalités pour les ressortissants étrangers
Nous attirons votre attention sur l’encadrement des conditions qui permettent une activité professionnelle sur le territoire suisse d’une part, par la législation sur le travail suisse (Code des Obligations, Lois sur le travail) et d’autre part, par les accords internationaux en matière de libre circulation des personnes et de coordination des systèmes de sécurité sociale.
Ces accords se traduisent par 4 principes fondateurs :
- Vous êtes couverts par la législation d’un seul pays et vous ne payez donc de cotisations que dans ce pays. Ce sont les organismes de sécurité sociale qui décident de la législation dont vous relevez. Vous ne pouvez pas choisir.
- Vous avez les mêmes droits et obligations que les ressortissants du pays dans lequel vous êtes couvert. C'est ce qu'on appelle le principe d’égalité de traitement ou de non-discrimination.
- Vos précédentes périodes d’assurance, de travail ou de résidence dans d’autres pays seront éventuellement prises en compte dans le calcul des prestations dues.
- Si vous avez droit à une prestation en espèces dans un pays, vous pourrez en principe la percevoir même si vous ne vivez pas dans ce pays. C'est ce qu'on appelle le principe de l’exportabilité.
Ces conditions encadrent l’environnement contractuel de toute activité professionnelle sur le territoire suisse qui relève
- soit d’un contrat de prestation de services sous réserve, pour les entreprises et indépendants étrangers de respecter les durées d’activité maximales sur le territoire ;
- soit d’un contrat de travail, sous réserve pour les étrangers de disposer des autorisations (permis de travail, décision du système de sécurité sociale) requises.
Une synthèse des questions de politique de l’emploi en vigueur en Suisse figure dans le document « Les citoyennes et les citoyens de l’UE en Suisse - Informations sur la libre circulation des personnes ».
Selon l'accord sur la libre circulation des personnes, un entrepreneur indépendant peut travailler en Suisse sans autorisation d'établissement (livret C). L'autorisation de séjour (livret B) ayant une durée de validité de 5 ans est suffisante.
Cette autorisation de séjour (livret B CE/AELE) est délivrée aux ressortissants des pays ayant ratifié ces accords qui résident en Suisse et qui exercent une activité lucrative. Elle autorise la mobilité professionnelle et géographique en Suisse.
Si l’activité professionnelle échoue et que l'entrepreneur devient dépendant de l'assistance publique, l'autorisation de séjour perd sa validité. L’entrepreneur pourra tout de même chercher un nouvel emploi en Suisse en tant que salarié.
Dès son arrivée en Suisse, l’entrepreneur doit s’enregistrer et prouver ses capacités à exercer l’activité lucrative prévue. Il peut le faire en présentant une inscription au registre professionnel et auprès d’un système de sécurité sociale correspondant au statut d’indépendant, un business plan, les chiffres comptables ou une inscription au registre du commerce.
Les offices cantonaux des migrations délivrent les informations requises et la liste de documents à produire.
Dans le cadre des métiers règlementés, certaines restrictions sont en place et il faut justifier de sa qualification à exercer cette activité.
Dans le cadre d’une activité d’ingénieur il faut prouver les qualifications nécessaires à l’attribution de ce titre.
Quelle forme contractuelle de collaboration ?
Le portage salarial garde les avantages du salariat
Le portage salarial est une solution qui permet de manière simple, rapide et efficiente d’administrer les aspects contractuels et commerciaux inhérents à l’existence d’une mission entre un travailleur et son client, entreprise.
Ainsi le consultant devient salarié de la société de portage. Il peut se focaliser sur sa mission sans se soucier des contraintes administratives, juridiques et commerciales liées au statut d’indépendant.
Pour les travailleurs frontaliers, il existe un accord de coordination des systèmes de sécurité sociale entre la Suisse et la CEE en vigueur depuis 2012.
Un permis de travail suisse est requis pour les ressortissants d’autres états. L’instruction de sa demande est généralement réalisée par la société de portage.
Le salarié porté bénéficie de ce fait de certains avantages induits par le statut de salarié :
- Adhésion au système social et cotisations sociales retenues (AVS/AI/APG),
- Assurance chômage,
- Assurance Accident (LAA),
- Prévoyance professionnelle (LPP),
- Congés payés,
- Paiement en fin de mois pour la prestation du mois en cours, non conditionné par la date de règlement du client,…
La facturation par une entreprise individuelle
L'entreprise individuelle permet de se lancer seul en bénéficiant des avantages offerts par la simplicité des exigences de création et l'absence d'un capital minimum.
Une entreprise individuelle peut être fondée très simplement. L'activité peut ainsi démarrer rapidement avec des frais de fondation limités.
Elle facture ses prestations sur la base d’un contrat commercial classique et fait son affaire de la mise en œuvre de la couverture sociale requise.
La facturation par une Sàrl
La Sàrl dispose d’un capital minimum de 20'000 Sfr, elle est enregistrée au greffe du Tribunal de commerce du canton dans lequel elle est inscrite. Elle se comporte comme une société classique de type SA, adhère à un système social souvent guidé par son objet social et fait son affaire de la mise en œuvre de contrats de travail avec ses employés.
Les syndicats patronaux cantonaux proposent une offre de service sur mesure plus ou moins complète selon les besoins exprimés.
Quelles spécificités en Suisse ?
L'entreprise individuelle
Le versement d'un capital de base n'est pas obligatoire.
La double imposition du bénéfice peut être évitée.
Les entreprises individuelles dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas CHF 500'000 doivent tenir au minimum une comptabilité simplifiée qui ne comporte que les recettes, les dépenses et le patrimoine.
Les entreprises individuelles qui ont réalisé un chiffre d'affaires égal ou supérieur à CHF 500'000 lors du dernier exercice doivent tenir une comptabilité et présenter des comptes (Code des obligations art. 957 et suivants).
Le propriétaire d'une entreprise individuelle est imposable tant pour l'ensemble de ses revenus et de sa fortune professionnelle que privés.
Quelles démarches en Suisse ?
L'inscription au registre du commerce est requise pour une activité professionnelle exercée sous la forme commerciale, ou lorsque le revenu annuel dépasse CHF 100'000. Si une même personne exploite plusieurs entreprises individuelles, les chiffres d'affaires de ces entreprises sont additionnés lorsqu'il s'agit de déterminer l'obligation de s'inscrire.
Affiliation aux caisses de compensation : AVS (Assurance Vieillesse et Survivants), AI (Assurance Invalidité), APG (assurance perte de gains du fait d’absences dues au service militaire ou de protection civile),
Affiliation à la LAA (Loi sur l’Assurance Accidents) et de façon facultative à la LAA complémentaire,
Affiliation facultative à une APG complémentaire (Assurance Perte de Gains),
Affiliation à une Caisse de Pension (LPP) selon un plan minimum obligatoire permettant de se constituer un capital-retraite et de se prémunir contre les risques d’invalidité et de décès.
Où se renseigner ?
https://www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/savoir-pratique/creation-pme/creation-entreprise.html?lang=fr
Le service en ligne gratuit « Start-Biz » du SECO (Secrétaire d’Etat à l’Economie) vous accompagnera au fil des démarches requises, notamment pour l’inscription au registre du commerce, à la TVA, à l’AVS, à l’AI, aux APG et à l’AC.
https://www.startbiz.ch/kmuapp/home
https://www.ch.ch/fr/travail-independant
En Belgique
Entre 2004 et 2013 une progression de + 53% du nombre d’indépendants a été constatée dans le pays (Eurostat).
Le portage salarial n'est pas légalement reconnu en droit en Belgique, il est formellement interdit par la loi du 24 juillet 1987. Les éléments qui permettent de formaliser ce type de relation de travail sont non seulement inexistants mais proscrits et contrôlés. Il n'existe donc pas d'entreprises de portage locales juridiquement autonomes.
Il faut être vigilant aux sociétés étrangères qui proposent du portage salarial sur la Belgique : elles doivent avoir un établissement ou un représentant fiscal en Belgique pour disposer d’un identifiant d'entreprise belge permettant de déclarer les prestations à la sécurité sociale belge. A défaut, et en cas de contrôle, la Sécurité sociale belge se retourne contre le salarié étranger qu'elle requalifie selon le statut d’indépendant, avec majorations de cotisations et poursuites judiciaires sans frontière.
Quelle forme de société/collaboration ?
Le statut de travailleur indépendant
Le statut de travailleur indépendant permet d’exercer son activité professionnelle, à titre principal ou complémentaire, sans être soumis à l'autorité d'une autre personne (ou sans lien de subordination).
Quelles conditions et spécificités
Etre majeur (18 ans minimum) et jouir de vos droits civiques,
Etre belge ou citoyen de l'Espace Economique Européen (EEE) ou disposer d'un permis de travail / carte professionnelle,
Ne pas être déclaré légalement ou juridiquement incompétent ou placé sous l’autorité d’un administrateur provisoire,
Ne pas exercer de profession incompatible (exemples : un parlementaire, un avocat, un huissier de justice ne peut exercer d'activité industrielle ou de négoce),
Un contrôle des qualifications est effectué lors de l’enregistrement de l’activité,
L’indépendant est soumis à l’impôt des personnes physiques sur ses revenus professionnels nets.
Quelles démarches ?
Ouverture d'un compte à vue, auprès d'une institution financière implantée en Belgique ou auprès de la Banque de La Poste. Ce compte, distinct du compte privé, est réservé uniquement à l'activité professionnelle.
Dès le premier jour d’activité il est nécessaire d’être affilié auprès d'une Caisse d'Assurances Sociales. Une cotisation provisoire est fixée pour les trois premières années et est régularisée à chaque fois que le revenu réel de l’année est connu. A partir de la 4e année, les cotisations sont calculées en fonction des revenus professionnels réels d'indépendant réalisés sur la troisième année.
Pour les professions libérales, il faut s’inscrire en tant qu'entreprise non commerciale auprès de l'Ordre, la Chambre, l'Institut ou l'organe de contrôle fédéral. Un contrôle des qualifications professionnelles spécifiques sera alors effectué. Cette inscription se fait auprès de l'un des Guichets d'Entreprises agréés.
Toute personne qui exerce une activité indépendante, à titre principal ou complémentaire, pour toute activité commerciale ou de services est assujettie à la TVA. A ce titre une demande de TVA (taxe sur la valeur ajoutée) doit être réalisée auprès du bureau de TVA compétent.
Pour garantir l’ensemble des droits en matière de maladie et d’invalidité il est indispensable de s’affilier à une mutualité.
Où se renseigner ?
http://www.belgium.be/fr/economie/entreprise/creation/independants/a_titre_principal
http://economie.fgov.be/fr/entreprises/vie_entreprise/Creer/Demarches_entreprendre/#.VzrDSGOxWQs
http://www.beci.be/services/je_cree_ma_societe/devenir_independant_en_belgique_comment_se_lancer/
Au Luxembourg
Si aucun statut particulier n’a été mis en place au Luxembourg, l’évolution du nombre d’indépendants a connu une croissance de + 22,75% sur entre 2004 et 2013.
Le portage salarial n'est pas légalement reconnu au Luxembourg. Les éléments qui permettent de formaliser ce type de relation de travail sont quasi inexistants. Il n'existe donc pas d'entreprises de portage locales juridiquement autonomes.
Quelle forme de société/collaboration ?
L'entreprise individuelle
Elle désigne la personne qui exerce sa profession en son nom propre, en qualité de commerçant, d'artisan ou de travailleur intellectuel indépendant. L'entrepreneur individuel prend les décisions, seul, et il est le seul responsable pour le financement de son entreprise. Il assume la responsabilité intégrale vis-à-vis des tiers (dettes de l'entreprise) et engage ses biens personnels.
Quelles conditions et spécificités
L'entreprise individuelle
Il est nécessaire d’avoir une autorisation d’établissement qui est délivrée à l’entreprise ou au professionnel en nom propre si :
- Le dirigeant remplit les conditions légales de qualification et d’honorabilité professionnelles nécessaires à son activité comme un master en ingénierie dans la branche concernée ou diplôme équivalent reconnu pour les ingénieurs indépendants (cas particulier pour le secteur de la construction),
- Le lieu d’exploitation de l’entreprisse est une adresse fixe au Luxembourg
- Lors de la demande d’autorisation d’établissement, le respect de ces conditions d’accès à la profession est vérifié par la Direction générale PME et Entrepreneuriat.
Quelles démarches ?
Retirer une autorisation d’établissement auprès du Centre Commun de la sécurité sociale et s’affilier en tant qu’indépendant,
L’inscription à la TVA est nécessaire,
Contracter une assurance responsabilité civile spécifique couvrant son activité,
S'inscrire à l'Ordre des Architectes et des Ingénieurs Conseils (OAI).
Pour les ingénieurs indépendants étrangers :
- L’ingénieur indépendant établi à l'étranger, en Suisse ou dans un pays de l’EEE, pourra exercer sans autorisation d’établissement et sans notification préalable auprès de la Direction générale PME et Entrepreneuriat uniquement pour des prestations de services de façon temporaire et occasionnelle.
- Il devra cependant s'inscrire sur une liste des prestataires occasionnels sur le territoire luxembourgeois s’il souhaite exercer en tant qu’ingénieur-conseil auprès de l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs Conseils (OAI).
- Il devra aussi s’engager à respecter l'ensemble des règles d'exercice de la profession, notamment les prescriptions déontologiques en vigueur au Luxembourg.
- Il est aussi important de s’assurer que l’assurance souscrite dans le pays de provenance couvre l’intégralité de la responsabilité légale et de la responsabilité contractuelle encourues au Luxembourg, sinon il sera indispensable d’adapter cette assurance ou de contracter une assurance responsabilité civile spécifique couvrant son activité au Luxembourg.
Où se renseigner ?
Etre indépendant au quotidien
En devenant indépendant il est indispensable de vous créer un cadre de travail et d’avoir une bonne organisation ce qui vous permettra d’être plus efficace et performant au quotidien.
Les équipements
Vous devez dans un premier temps vous équiper du matériel en adéquation avec votre activité.
Un ordinateur qui pourra supporter les éventuels logiciels dont vous aurez besoin et si besoin une tablette.
Bien évidemment un téléphone mobile, le smartphone est conseillé afin de pouvoir gérer directement vos emails et votre agenda depuis celui-ci.
Les outils
Afin d’être efficient vous devez dès le début de votre activité vous approprier des outils pour optimiser votre travail au quotidien.
On retrouve quatre préoccupations majeures :
- La gestion des emails et de l’agenda
- Les logiciels de CRM et les logiciels de gestion de factures
- La gestion de projets et/ou TO DO lists
- Le stockage et le partage de documents
1.Gestion des emails et de l’agenda
Vous devez être entièrement à l’aise avec l’interface qui vous permettra de gérer votre agenda et vos emails, car vous en ferez une utilisation quotidienne. Choisissez l’interface qui vous semble la plus simple d’utilisation et la plus ergonomique selon vous.
- Outlook
Microsoft Office Outlook est un gestionnaire d'informations personnelles et un client de courrier électronique édité par Microsoft. C’est une interface qui est directement installée sur votre ordinateur et permet d’accéder à vos emails sans passer par un navigateur web. Il fait partie de la suite bureautique Microsoft Office
Bien qu'il soit principalement utilisé en tant qu'application de courrier électronique, il propose aussi un calendrier et un gestionnaire de tâche et de contact.
Accéder à Outlook
- Thunderbird
Thunderbird est un logiciel libre, gratuit et open source compatible avec tous les systèmes d'exploitation, il est directement installé sur votre ordinateur et permet d’accéder à vos emails sans passer par un navigateur web.
Il permet de gérer les courriers électroniques, les groupes de discussion et les flux de nouvelles. De nombreux modules sont disponibles (calendrier …) pour optimiser l’ergonomie du logiciel en fonction de l’utilisation que vous en faite.
Accéder à Thunderbird
- Google : Gmail et Google Agenda
Vous pouvez faire le choix d’utiliser directement les produits de l’offre Google en utilisant de manière couplée Gmail et Google agenda. Vous devrez dans ce cas passer soit par un navigateur web soit par des applications smartphone/tablette.
Accéder à Gmail et Google Agenda
2. Les modules de gestion de projet, to do list
- Trello
Trello est un outil de gestion de projet en ligne qui est inspiré par la méthode Kanban de Toyota. L’organisation des projets se fait en planches et liste des cartes, chacune de ces cartes représente des tâches. Les cartes peuvent être rattachées à différents utilisateurs et sont mobiles d'une planche à l'autre, permettant de suivre leur avancement.
Accéder à Trello
- Wunderlist Wunderlist est une application web et mobile . C’est à la fois un gestionnaire de projet et un gestionnaire de tâches qui permet aux utilisateurs de gérer leurs tâches à partir d'un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur. Elle permet notamment :
- La hiérarchisation de sous-tâches
- La prise de notes au sein des tâches
- Le partage de fichiers
- Les discussions entre collaborateurs rattachés à l’application
- Les rappels et les notifications
- La synchronisation sur le cloud et les appareils
Accéder à Wunderlist
3. Les logiciels de CRM et les logiciels de gestion de factures
CRM est l’acronyme de Customer Relationship Management qui signifie en français Gestion de la Relation Client (GRC). Le CRM a pour objectif d’optimiser le traitement et l’analyse des données relatives aux clients et prospects, en définitive le logiciel vous permet de centraliser toutes les informations autour d’un client (les contacts que vous avez avec lui, pièces jointes type factures …).
Il existe un grand nombre de logiciels CRM ainsi que de logiciels de gestion de factures gratuits, parfois certains regroupent les deux fonctionnalités. En fonction de votre pays il faudra choisir celui qui est adapté en termes de devise et qui vous semble le plus simple d’utilisation, car vous l’utiliserez quasi-quotidiennement.
Si vous êtes à l’aise avec Excel, rien ne vous empêche d’y réaliser la gestion de vos clients et de vos factures.
- Freedcamp
C’est une alternative gratuite à Basecamp (outil payant) et reprend ses fonctionnalités. Il permet donc de faire de la gestion de projet ou de gérer votre facturation. Il intègre aussi la possibilité de faire des To Do Lists, ou d’attribuer une tâche à un utilisateur en particulier… Il permet de gérer de manière simple les deadlines, d’attribuer des permissions et d’ajouter d’autres utilisateurs à un projet.
- Basic CRM
A destination des petites entreprises, Basic CRM convient aussi très bien à un freelance.
Grâce à Basic CRM, vous pouvez centraliser tous vos contacts : à la fois vos clients, vos partenaires, vos prospects. Il est aussi possible de partager vos informations, que ce soit votre agenda, vos contacts ou vos tâches.
- Hubspot
Il reprend les caractéristiques classiques d’un CRM mais à la particularité d’être ultra-connecté et notamment aux réseaux sociaux. Ainsi il collecte directement les informations concernant les contacts intégrés.
Accéder à Hubspot
4. Les solutions de stockage et de partage de documents
Les solutions de partage de documents sont devenues incontournables et permettent d’une part de stocker dans le « cloud » (nuage), sans risque de pertes de données, l’ensemble de vos fichiers. D’autre part elles permettent de travailler de manière collaborative avec vos clients puisque l’accès depuis plusieurs postes de travail de manière simultanée est possible.
- Google drive
Google Drive est un service de stockage et de partage de fichiers dans le cloud géré par la société Google. Google Drive permet l’accès à Google Docs, Sheets et Slides, une suite bureautique qui permet de lire et modifier des documents, des feuilles de calcul, des présentations, des dessins, des formulaires, etc.
Vous disposez d'un espace gratuit de 15 Go, et de 100 Go à 30 To pour les versions payantes.
Accéder à Google Drive
- Dropbox
Dropbox permet d'archiver et de synchroniser des fichiers en ligne ou de les partager avec d'autres ordinateurs, en déposant dans un dossier "Dropbox" des fichiers qui seront automatiquement synchronisés sur des serveurs sécurisés et sur les ordinateurs qui ont le client DropBox installé.
Vous disposez d'un espace gratuit de 2 Go, que vous pouvez étendre par parrainage jusqu'à 8 Go (250 Mo par filleul), et jusqu'à 50 ou 100 Go pour les versions payantes.
Accéder à Dropbox
- One drive
OneDrive est un service de stockage en ligne qui utilise le « Cloud » (nuage) de Microsoft.
Il permet d’envoyer et de stocker vos documents, photos etc …. sur un serveur de Microsoft. OneDrive facilite et automatise le stockage de fichiers et de dossiers en utilisant une méthode de synchronisation.
Le service permet aussi l’accès aux logiciels de la suite Office, Word, Excel, PowerPoint et OneNote, les fonctionnalités sont néanmoins réduites par rapport aux logiciels installés de manière classique.
Vous disposez d'un espace gratuit de 5 Go, et de 50 Go à 1To pour les versions payantes.
Accéder à One Drive
Retrouvez le comparatif complet sur JDN Tech
(Source JDN Tech)
Comment gérer les contraintes du statut d’indépendant ?
Le statut d’indépendant va vous soumettre à plusieurs contraintes, il s’agit d’être conscient de celles-ci afin de les anticiper et de les gérer de la meilleure façon.
Nous dénombrons cinq contraintes majeures :
- Acquisition de nouveaux contrats (gestion des intermissions)
- Administration (affiliation et déclarations sociales, facturation, relances, comptabilité…)
- Isolement
- Formations
- Impact des contre-références
Acquisition de nouveaux contrats (gestion des intermissions)
Vous pouvez utiliser plusieurs leviers pour acquérir de nouveaux contrats et gérer au mieux vos intermissions.
1) Le réseau
Vous devez travailler votre réseau et saisir toutes les opportunités qui s’offrent à vous. N’hésitez pas à contacter d’anciens clients ou des clients avec qui vous avez pu être en contact dans le cadre du salariat. Vous devez vous rendre visible en participant à autant de meetings, conférences ou salons ou vous serez susceptible de rencontrer des clients potentiels. Enfin ne négliger pas votre entourage proche, en sollicitant vos amis, anciens collègues et votre famille, qui auront toujours un ami qui connait un ami qui pourrait être un de vos futurs clients.
2) Les plateformes spécialisées
Il existe aujourd’hui de nombreux sites internet proposant des missions et offres d’emploi, plus ou moins spécialisés et plus ou moins performants. En général, vous pouvez créer gratuitement un profil et déposer en ligne votre CV et ainsi le rendre accessible aux recruteurs. Vous devez vous familiariser avec ceux-ci en privilégiant ceux qui seront les plus sérieux et les plus ciblés possibles et en accord avec votre secteur d’activité. Plus une plateforme est généraliste, plus votre CV se noie dans la masse. Via ces sites, vous pourrez également accéder aux offres de mission en cours, et postuler à celles en accord avec vos compétences et prétention de rémunération.
Attention : certaines plateformes publient vos CVs incluant vos coordonnées ce qui peut donner lieu à du démarchage intempestif !
3) Les réseaux sociaux professionnels
Si vous n’êtes pas encore présent sur Viadeo et LinkedIn, il est indispensable d’y remédier ! Mais il ne suffit pas de s’inscrire, il s’agit d’avoir une page de profil complète avec le détail de vos expériences et réalisations, ainsi qu’une photo de profil qui vous met en valeur. Vous devez vous assurez que votre profil à jour, et l’animer en publiant des contenus pertinents en lien avec votre activité et vos centres d’intérêts professionnels. Les réseaux sociaux sont aujourd’hui très prisés des recruteurs, ils doivent donc être directement séduits par votre profil en le consultant.
Il est indispensable de multiplier les moyens afin de se rendre visible auprès des entreprises. Soyez à l’écoute du marché et à l’affut de toutes les nouvelles tendances.
Administration (affiliation et déclarations sociales, facturation, relances, comptabilité…)
Il est indispensable que vous accordiez régulièrement du temps à vos tâches administratives sans quoi vous serez vite débordés. Cette tâche est un peu fastidieuse mais surmontable lorsqu’elle est gérée régulièrement.
Dès le début de votre activité il sera important d’anticiper tous les outils qui pourraient vous être utiles pour cette gestion administrative (logiciel CRM, logiciel compta etc …).
Isolement
Une fois de plus les communautés d’indépendants en ligne peuvent être une solution pour palier l’isolement. Le développement des espaces de co-working représente aussi une belle opportunité, car ce sont des espaces de travail partagé, mais permettent aussi de créer des réseaux de travailleurs encourageant l’échange et l’ouverture.
Gestion des formations
Pour un indépendant la formation est un réel enjeu, dans un contexte où tout évolue très vite, se former est indispensable pour être capable d’offrir en permanence la meilleure expertise à ses clients. En tant qu’indépendant, vous devez vous-même vous organiser pour apprendre, progresser et mettre à jour de vos connaissances (techniques, règlementaires, normes …)
Les formations pourront s’opérer pendant les périodes d’intermissions ou vous aurez peut-être l’opportunité de les réaliser durant une mission chez un client. Dans ce dernier cas, elles sont souvent partiellement ou totalement prises en charges par le client.
La formation est un investissement sur le long terme qui vous permettra de véhiculer une image d’expert en élargissant vos compétences et en maitrisant de nouveaux outils liés à votre domaine d’activité. C’est indispensable d’une part pour rester légitime mais aussi pour maintenir vos prestations tarifaires et vous assurez de toujours pouvoir répondre aux besoins de vos clients.
La multiplicité des missions vous mettra face à de nouveaux axes de travail et à de nouveaux outils qu’il faudra savoir identifier et analyser afin de les intégrer à votre programme de formation.
Il est intéressant de vous prévoir des créneaux dédiés à la veille technologique, professionnelle et à votre formation, en vous fixant des objectifs à moyen long-termes sur des sujets donnés.
Impact des contre-références
Cette contrainte est probablement l’une des plus difficiles à gérer mais à laquelle vous devez porter une grande importance. Rappelons qu’un client satisfait en parle à 2 ; un client insatisfait en parle à 10 !. Il est donc indispensable de communiquer régulièrement avec votre client concernant sa satisfaction que ce soit pour les problématiques techniques ou organisationnelles.
Vous devez garder à l’esprit que la clé pour de bonnes relations avec vos clients au-delà de votre expertise bien entendu, sera la communication. Soyez clair, transparent et à l’écoute de votre client et vous serez à même de répondre au mieux à ses attentes.